Ta présence me manque
Je me souviens de ton odeur
Et surtout, de ton regard
De tes yeux perçants les miens,
Dans un dialogue sans voix et sans fin.
Tes yeux dans les miens,
Une éternité et un claquement de doigt
Soudainement, tu n’étais plus là.
C’est l’un de mes plus beaux souvenirs
Je ne pourrai jamais le reproduire
Et je souhaite à quiconque d’avoir l’occasion
D’entrer ainsi en communion
J’étais déjà tombée dans tes yeux
Après ça, je m’y suis installée à demeure
Cette évidence crie encore en moi
Elle est la cause de bien des émois
Elle veut que je l’écoute
Elle souhaite que je lui obéisse
Elle dicte mes pensées en toute saison
Elle a raison.
Tu ne me feras jamais croire à ton désintérêt.
C’est un fait,
Nos cœurs battent à l’unisson
Ils s’alignent, avec ou sans notre autorisation
Je pourrais replanter tous les arbres coupés,
Tu es déjà ma forêt.
J’ai beau vouloir regarder ailleurs,
C’est toujours auprès de toi que j’imagine mon bonheur.
Il n’y a pas d’autre solution
Que de satisfaire nos cœurs à l’unisson.
C’est la fin du chemin
Le dernier maillon de l’histoire sans fin
Un bout d’éternité, à tes côtés,
J’en ai déjà le souffle coupé.
Voudrais-tu bien m’attendre ?
Le temps d’abandonner ma latence.